Le palmarès 2018 des villes où il fait bon vivre et travailler
Presse
Publié le 22 février 2018
Il y a les villes où il fait bon vivre, celles qui offrent les meilleures opportunités d’emploi, et ce sont rarement les mêmes. L’Express vous aide à choisir votre destination.
Notre classement « Où fait-il bon vivre? » réunit une quinzaine d’indicateurs qui vont de la météo à l’offre culturelle en passant notamment par la qualité de l’air, la part d’étudiants, l’offre de soins, la sécurité et les prix de l’immobilier. En 2018, il consacre Rennes comme ville championne de la qualité de vie dans l’Hexagone. Un véritable bond en avant, elle ne se classait qu’à la 7ème place l’an passé. C’est tout de même moins surprenant que le bon classement des villes qui la suivent: Limoges, Angers, Clermont-Ferrand, Brest et Saint-Etienne. Des villes qui ne sont pas certes pas les destinations plus glamour mais dont les atouts sont loin de s’arrêter à un coût du logement dérisoire comparé aux prix franciliens.
Le second classement, « Où fait-il bon travailler?« , privilégie des indicateurs comme le taux de chômage, l’évolution de l’emploi, la part de cadres, l’accessibilité ferroviaire et aérienne des villes mais aussi le degré d’insertion de leurs jeunes et le niveau de revenu de leurs habitants. Cette année, Nantes sort en tête de cette confrontation, talonnée par Rennes, Lyon, Grenoble, Bordeaux, Toulouse et Annecy. Des grandes villes situées dans des régions très attractives, tant d’un point de vue purement économique que touristique.
Bilan global? Si les métropoles proposent les meilleurs conditions pour un nouveau départ d’ordre professionnel ou entrepreneurial, elles peinent à briller par leur qualité de vie, handicapées par un coût du logement parfois exorbitant, un environnement malsain et une forte insécurité. Rares, très rares sont les perles rares à offrir à la fois un vrai marché de l’emploi, actif et diversifié, une vie culturelle riche, des établissements médicaux de renom, une bonne fac, un coeur de ville animé, une délinquance sous contrôle et bien sûr la possibilité se loger sans se ruiner. Ce qui laisse la place à des villes moins peuplées, à taille humaine, qui satisferont toutes les bourses et tous les projets de nouvelle vie.
Article de L’Express 19 février 2018