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Energies marines renouvelables : sortez les grands équipements !

Technologie

Publié le 15 mai 2018

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Se préparant à accueillir deux champs éoliens offshore à partir de 2018, la métropole Nantes Saint-Nazaire voit déjà plus loin : elle développe des unités industrielles et des capacités de recherche et développement de haut niveau, soutenues sur des grands équipements uniques en France, sur toutes les technologies EMR.

Nantes Saint-Nazaire fait la course en tête en matière d’éolien offshore. Depuis 2013, la Région des Pays de la Loire soutient une dynamique industrielle remarquable. Avec la construction des 2  parcs éoliens en mer au large des côtes de Saint-Nazaire et de Noirmoutier, la mobilisation des acteurs économiques et académiques va croissante. Les grands industriels comme les chantiers navals STX ou DNCS ont donné une impulsion supplémentaire à leur R&D. D’autres sont venus s’installer sur place. C’est le cas d’Alstom, racheté par General Electric (GE), qui a inauguré fin 2014 deux usines à Montoir, près de Saint-Nazaire, pour assembler des nacelles et fabriquer des alternateurs d’éoliennes. Dans le même temps, également à Saint-Nazaire STX construisait son usine Anemos, destinée à la production de fondations d’éoliennes et de sous-stations électriques pour les champs offshore.

DES INFRASTRUCTURES XXL

Les champs éoliens offshore devraient voir le jour à partir de 2017. Mais les usines GE de l’estuaire tournent déjà à plein à l’export. Elles viennent à peine de livrer leurs machines au premier parc éolien offshore des États-Unis que plus de 300 commandes d’éoliennes  sont en cours pour la France et l’Allemagne.

Pour faciliter le pré-assemblage des éoliennes, le Grand Port Maritime de Nantes-Saint-Nazaire a créé un hub logistique XXL. À partir de 2018, 80 éoliennes de types Haliade y transiteront pour être installées sur le parc situé au large de Saint-Nazaire.

SEM-REV POUR DES ESSAIS EN MER GRANDEUR NATURE

Toutes les technologies EMR (offshore posé et flottant, hydroliennes, houlomoteur, énergie thermique…) sont explorées à Nantes Saint-Nazaire. Elles font l’objet d’investissements et d’études, exploitant les potentiels de grands équipements comme le site d’essais en mer SEM-REV, géré par l’École Centrale de Nantes. Situé au large du Croisic, il est l’un des quatre à bénéficier du projet européen Foresea. Doté de 11 millions d’euros, ce fonds permettra de lancer des appels à candidature pour sélectionner et tester en mer de nouvelles technologies.

1 000 CHERCHEURS EMR EN 2020

De la soufflerie climatique Jules Verne aux plates-formes Technocampus en passant par les grandes écoles (Centrale Nantes) et l’Université de Nantes (12 laboratoires), la recherche technologies accompagne le développement des EMR sur le territoire, dans des domaines aussi variés que la durabilité des matériaux, le stockage et le transport de l’énergie ou encore les espaces marins. D’ici 2020, les EMR mobiliseront ici au moins un millier de chercheurs.

Côté formation, la région s’est mise en ordre de bataille et propose aujourd’hui une offre adaptée aux besoins des industriels de la filière EMR, sur tous les maillons de la chaîne de valeur : ingénierie, construction, mécanique et matériaux, installation et raccordement, exploitation maintenance…

Article publié par Nantes Saint-Nazaire Développement