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Les Utopiales 2024 – du 30 octobre au 3 novembre

Événements

Publié le 5 septembre 2024

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En 2023, Les Utopiales se sont interrogées sur les moyens de transmission à notre disposition, du partage des savoirs, de la culture et des richesses vers l’héritage qui en résulte et qui sera légué après nous. Fortes de ces réflexions, cette année, les auteur·ices, scientifiques et artistes dépassent la question de l’héritage pour partir en quête de « l’Harmonie ». Nos intervenant·es scruteront ses différentes facettes, chercheront à déterminer si ce tout qui fonctionne ensemble, en simultané est synonyme de Paix ou d’Équilibre, s’intéresseront à ses Cycles et ses inévitables Dissonances qu’elles soient cognitives, éthiques ou générationnelles. Notre société peut-elle atteindre cette harmonie rêvée ou, comme le disait Oscar Wilde « Être bon, c’est être en harmonie avec soi-même. La discorde, c’est être forcé à être en harmonie avec les autres. »

Emil Ferris signe l’affiche de la 25ème édition du festival

Affiche Utopiales 2024 300x420px © Emil Ferris

Emil Ferris est née en 1962 à Chicago. Illustratrice, elle contracte en 2001 le virus du Nil occidental et se retrouve paralysée. Les médecins lui annoncent qu’il n’y a plus rien à faire, mais elle décide de se battre, suit des cours d’art en fauteuil et, pendant 6 ans, planche sur Moi, ce que j’aime, c’est les monstres. Refusé 48 fois avant d’être enfin publié, ce roman graphique l’élève instantanément aux côtés des maîtres du genre, Art Spiegelman, Chris Ware, Charles Burns ou Alison Bechdel.

La vision de l’illustratrice

Tout a commencé avec les romans de Jules Verne et leur époque. Ce sont les inspirations initiales de cette affiche. Puis, je suis revenue à l’esthétique psychédélique des années 60-70, comme celles de Spielgelman ou Crumb. Enfin, à travers le prisme de l’enfant rêveur – l’enfant que tout fan de science-fiction est au fond de lui – j’ai voulu jeter un sort de PAIX sur nous, et montrer le triomphe de la Terre après le mal que nous lui avons fait. J’ai fait en sorte que cela ressemble à un treillis de jardin flottant dans le ciel nocturne galactique de 2001 de Kubrick. J’ai voulu évoquer toute la mythologie qui nous entoure mystérieusement.

Ce visuel signifie que nous devons protéger la bonté, la vie, les gens, les animaux et les plantes qui s’épanouissent…

Mon Bic aime les Utopiales !