Accueilli pour la première fois en France, l’International Symposium on Frontiers in Offshore Geotechnics (ISFOG) s’est déroulé du 9 au 13 juin 2025 à La Cité des Congrès de Nantes. Retour avec Luc Thorel, coprésident du comité d’organisation, sur la genèse de cet événement qui a connu une affluence inédite.
Six plénières, trente sessions parallèles, présentations flash, remises de prix honorifiques… après Perth (deux éditions), Oslo et Austin, c’est à Nantes que la communauté scientifique de la géotechnique marine s’était donné rendez-vous en juin dernier. Une cinquième édition portée par le « groupe miroir » du Comité Technique International Offshore Geotechnics, au sein de la Société Internationale de Mécanique des Sols et de Géotechnique.
Nantes, destination naturelle pour un événement tourné vers l’océan
«Lorsque nous avons créé ce groupe, en 2019, l’un de nos objectifs était d’attirer en France un événement international sur les ancrages et les fondations pour les éoliennes marines », raconte Luc Thorel, directeur du département GERS (Géotechnique, environnement, risques naturels et sciences de la terre) sur le campus nantais de l’Université Gustave Eiffel de Nantes. « Avec un écosystème particulièrement riche sur les énergies marines renouvelables, Nantes s’est imposée comme un candidat naturel pour accueillir cet événement tourné vers l’océan ».
Parc Eolien au large de Saint Nazaire
La Cité, un allié précieux dès la phase de candidature
Une légitimité confortée par les liens privilégiés entre l’Université Gustave Eiffel et La Cité des Congrès, dans le cadre du programme ambassadeur : « le lieu était tout trouvé ! L’appui de La Cité a été extrêmement précieux dans le montage du dossier de candidature, souligne Luc Thorel. Notre interlocutrice, Leonie Couespel Dusmenil, est aguerrie à cet exercice, ce qui est loin d’être notre cas. Nous avons apporté les éléments techniques et scientifiques. Elle a facilité le lien avec les acteurs institutionnels pour obtenir des lettres de soutien, et a plus largement contribué à la présentation d’un dossier nourri et argumenté. »
Un nombre de congressistes qui double…
Dans cette phase de candidature, l’évaluation du nombre de congressistes a donné du fil à retordre à Luc Thorel et son équipe. « Nous avions établi deux budgets sur la base des éditions précédentes : un premier pour 300 personnes, le second, que nous considérions comme très optimiste, pour 350 ». Quand l’appel à communications se termine, en juillet 2024, le comité d’organisation réalise que l’événement prend une autre ampleur : « nous avons reçu 650 résumés, soit potentiellement au moins autant de présents ! » La jauge de l’événement est alors relevée à 650 participants.»
… Un lieu qui s’adapte
Dans un tel contexte, la diversité des espaces et la capacité d’adaptation de La Cité représentent un atout non négligeable. Alors qu’une solution permet de répondre à cette nouvelle jauge — un amphithéâtre de 450 places et une salle de 200 avec retransmission des sessions plénières — c’est finalement dans l’Auditorium de 800 places que se déroulera la première journée du congrès. « Ce n’était pas du tout ce qu’on imaginait au départ, s’amuse Luc Thorel. Cette souplesse dans l’organisation est réellement intéressante et fait toute la richesse du site ». De la même façon, le déjeuner assis, prévu sur la mezzanine, devient finalement un cocktail déjeunatoire pour laisser la place à l’exposition des sponsors, dont le nombre a lui aussi doublé.
Les raisons d’un succès
Pour Luc Thorel, le succès de cette 5ème édition repose sur plusieurs facteurs : le domaine scientifique en lui-même, qui rassemble un grand nombre d’académiques et de praticiens, la reconnaissance de son équipe dans l’univers de la géotechnique, la qualité du programme proposé, l’accessibilité et l’attractivité de la destination, mais également un accompagnement efficace de professionnels de l’événement, tels que La Cité des Congrès, mais aussi l’agence nantaise AS Connect.
« Nous avons été mis en relation par l’intermédiaire de La Cité des Congrès, et cette collaboration s’est avérée tout aussi agréable, efficace, et très facilitante ! ». « Nous avons fait équipe ensemble », commente de son côté Anne Saillard, dirigeante d’AS Connect, « tout en maintenant un lien étroit avec la Cité, un lieu qui sait accueillir et créer des liens. Un événement, c’est une chaîne dont chaque maillon est important ! »