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Ecoresponsabilité : l’exemple du congrès de la SFE

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Publié le 7 décembre 2022

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Du 12 au 15 octobre dernier, plus de 1300 chercheurs et professionnels de santé étaient réunis à La Cité des Congrès de Nantes pour le 38e congrès de la Société française d’endocrinologie. Des impressions aux déplacements en passant par la restauration, comment l’agence AOS, mandatée pour l’organisation du congrès, a-t-elle répondu à la volonté de la société savante de réaliser une édition résolument écoresponsable.

 

Ecoresponsabilité : Un congrès 0 papier, c’est possible !

« Pour la première fois, nous n’avons pas édité le traditionnel programme remis à chaque congressiste », raconte Marie Tessanne, directrice du département congrès à l’agence AOS. Un détail ? Quand on sait que ce document dépasse facilement la cinquantaine de pages et que le congrès accueillait plus de 1300 participants sur place, on mesure le volume de papier et d’encre épargné. On comprend aussi que ce poste constituait l’un des leviers majeurs de réduction de l’empreinte carbone de l’événement. « D’autant plus que ces documents ont une durée de vie très courte et finissent rapidement à la poubelle ». Pas même un synopsis, la version réduite du programme, n’aura été glissé dans les mallettes.

 

La mallette congressiste aux oubliettes

Et pour cause : aucune mallette n’a été distribuée, pas plus que des blocs-notes ou des stylos qui seraient allés s’entasser dans les bureaux des participants. « Nous avons considéré que la plupart des congressistes prenaient des notes directement sur leur ordinateur ou leur tablette. Pour pallier l’absence de programme papier, nous avons édité un QR code pour le consulter directement en ligne. Si cette solution numérique n’est pas sans impact, celui-ci est moindre comparé aux volumes d’impressions habituels. » Une même logique de sobriété a guidé la gestion des badges, tous édités sur place afin d’éviter les impressions multiples dues aux oublis à domicile. 

Une restauration orientée et écoresponsable

L’écoresponsabilité était également au menu des dîners et collations : eau servie en carafes, vaisselle en dur ou gobelets recyclables. Dans l’assiette, la part belle était faite aux plats végétariens, au poisson ou à la viande blanche plutôt que la viande rouge. « Nous devions malgré tout proposer une variété satisfaisante sur les quatre jours qu’a duré l’événement, convient Marie Tessanne. Nous avons été bien accompagnés par le traiteur, référencé par La Cité des Congrès notamment pour son engagement responsable. Les surplus ont ainsi pu bénéficier à des étudiants. »

Des déplacements limités grâce à un lieu tout-en-un…

« La grande diversité de salles proposées par La Cité des Congrès nous a de plus permis d’organiser l’intégralité de l’événement sur place, ce qui n’est pas non plus si fréquent : la réunion du Conseil d’administration de la SFE le mardi, la journée de plénières le mercredi, les sessions thématiques et les conférences les jours suivants, y compris la soirée de gala, organisée le vendredi soir, tout s’est déroulé sur un site unique, ce qui a considérablement réduit les déplacements ». 

… et une ville facile et écoresponsable

Une économie de déplacement confortée par la structuration de la ville de Nantes : la proximité de restaurants et d’hôtels, accessibles à pied ou en tramway, a ainsi facilité la vie des 800 congressistes hébergés. « Nous avons par ailleurs incité les nombreux participants venant d’Île-de-France à privilégier le train à l’avion, ce qui n’est pas très compliqué avec une liaison TGV de deux heures et la gare à cinq minutes à pied de La Cité. Cette organisation de la ville, facilement praticable à pied et en transports en commun, constitue indéniablement un atout majeur pour organiser un événement écoresponsable. Il y a bien eu quelques trajets en avion, inévitables pour nos participants du Maghreb, mais quasiment aucun en voiture » se félicite Marie Tessanne, qui retient avec amusement l’arrivée des participants locaux, venus massivement à vélo, et le cocasse passage de la tenue de cycliste au tailleur ou costume de congressiste. « Au-delà de ces facilités, nous avons senti un réel intérêt des différentes parties prenantes pour notre démarche écoresponsable, à commencer par La Cité des Congrès qui nous a accompagnés et orientés tout au long du projet ».